« Des gens ont faim : est-ce que cela me regarde ? »

Avant notre culte des récoltes Dimanche 1er Octobre, l'occasion de s'interroger et de partager des ressources sur le sujet

 

Joindre le geste à la Parole

 

Pour Jésus, il est clair que la foi se vit et prend racine dans la réalité sensible, relationnelle, de nos existences, en témoigne le parallèle qu’il dresse dans ce verset.

 

Plus tard, l’apôtre Jacques fera le même constat. Incisif, il nous invite à imaginer qu’un frère ou une sœur manquent de vêtements, n’aient pas tous les jours assez à manger et que l’un de nous leur dise : « Au revoir, mes amis, portez-vous bien, restez au chaud et bon appétit », sans leur donner de quoi pourvoir aux besoins de leur corps. « À quoi cela sert-il ? » interroge Jacques avant de conclure que si la foi ne se traduit pas en actes, elle est morte.

 

Ainsi, notre spiritualité s’accorde invariablement à nos besoins vitaux, et à ceux de notre prochain. On ne peut donc demeurer insensible au manque de certains de nos contemporains dans ces domaines.

 

Une tentation serait de se dire que, dans notre société d’abondance, il y aura bien une institution, étatique ou non, qui viendra au secours de celui ou de celle qui a faim. C’est possible et on peut se réjouir que de tels dispositifs existent… Mais s’ils sont l’occasion de nous dédouaner de toute action personnelle, alors les textes bibliques mentionnés sonnent comme un avertissement : quelles sont la vitalité de notre foi et la profondeur relationnelle de notre compassion ?

 

Kévin Le Levier, pasteur, Église évangélique baptiste de Lyon

 

 

Pour approfondir votre réflexion nous vous proposons de télécharger le numéro du 29/09/2023 de La Boussole

 

Précarité alimentaire, inflation : une rentrée qui inquiète les associations

 

La FEP s’exprime pour un plan global de soutien des acteurs de l’aide alimentaire

 

L’Etat s’alarme, à juste titre, à l’annonce des difficultés des Restos du Cœur, et vient d’annoncer une aide de 15 millions d’euros à l’association, par ailleurs inexplicablement frappée par un acte de vandalisme odieux dans les Hauts de France ce week end.
Si nous ne pouvons que saluer cette aide bienvenue, il est primordial d’attirer l’attention des pouvoirs publics et des citoyens sur la situation très difficile de l’ensemble des associations qui œuvrent contre la précarité alimentaire et voient avec inquiétude leur capacité d’action se réduire.

 

L’inflation touche tout le monde, mais plus encore les personnes les plus vulnérables.
Si un plan d’aide global n’est pas apporté au plus vite aux associations, ce sont des enfants, des femmes isolées, des personnes âgées, des étudiants, des travailleurs précaires, qui auront faim, qui ne pourront plus être accompagnés.
11 millions de français vivent en dessous du seuil de pauvreté, et il ne faudrait pas oublier que c’est leur situation qui se dégrade en premier, que les inégalités se creusent dans notre pays.

 

Dans ce contexte de précarité alimentaire croissante en France, la FEP, dont beaucoup de membres œuvrent dans le domaine de l’aide alimentaire, soutient l’idée d’un projet global de soutien à l’ensemble des acteurs du secteur.

 

Afin d’éclairer ces enjeux, nous vous invitons à visionner l’intervention de Samuel Coppens, Président du CASP et Directeur des relations publiques de la Fondation de l’Armée du Salut – deux organisations membres de la FEP – qui était invité dimanche soir sur BFM TV.

 

L’émission est à visionner via le lien suivant : Inflation : l’appel à l’aide des Restos du Coeur – BFM TV 3/09

 

(Source : Fédération de l’Entraide Protestante)

 

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